> Quatrième de couverture <
D’un côté, il y a Tiphaine et Sylvain ; de l’autre, il y a Laetitia et David.
Deux couples voisins et amis, ayant chacun un enfant du même âge.
Deux couples fusionnels et solidaires qui vivent côte à côte dans une harmonie parfaite.
Jusqu’au jour du drame.
Un tragique accident fait voler en éclats leur entente idyllique, et la cloison qui sépare leurs maisons tout comme la haie qui sépare leurs jardins ne seront pas de trop pour les protéger les uns des autres. Désormais, les seuls convives invités à la table des anciens amis s’appellent Culpabilité, Suspicion, Paranoïa et Haine…
> Spécificités < - Editions originales : Fleuve Noir - Format "Poche" : Pocket - Date de parution originale : 12/04/2012 - Format "Poche" : 14/03/2013 - Nombre de pages en broché : 32à - Format "poche" : 353
C’est très rare que je relise un bouquin, souvent par manque de temps et non par manque d’intérêt. Mais vu la diffusion à la télévision de l’adaptation cinématographique de ce thriller de Barbara Abel intitulé « Duelles » (AU PLURIEL – attention de ne pas croire que c’est l’adaptation du livre « Duelle » AU SINGULIER de Barbara Abel également ; pas facile de s’y retrouver ;), je me suis dit que c’était l’occasion de le relire et surtout, d’enfin découvrir la suite « Après la fin ».
Comme lors de ma première lecture, j’ai été directement accaparée par cette histoire de deux couples de voisins. Ils deviennent au fil des mois des amis très proches avec leurs deux garçons respectifs qui grandissent au sein de cette relation fusionnelle. Et puis, un jour survient un drame qui va remettre tout en cause.
Barbara Abel maîtrise parfaitement les codes du suspens psychologique domestique. On tremble avec ses personnages, on vit avec eux les événements orchestrés d’une main de maître par cette auteure belge que j’affectionne beaucoup. Les chapitres défilent et on apprend à de mieux en mieux connaître la psychologie des protagonistes. Par ces chapitres courts, le rythme est très soutenu et nous monopolise dans notre vie quotidienne. Je n’ai aucun grief à reprocher à ce livre.
Sur ma lancée, j’ai donc visionné l’adaptation cinématographique « Duelles » réalisée par Olivier Masset-Depasse, avec les actrices belges Veerle Baetens et Anne Coesens dans les rôles féminins principaux. Elles sont toutes deux remarquables dans leur rôle. J’ai particulièrement apprécié la transposition de l’histoire dans les années 60, ce qui donne une charme certain aux costumes et à ces actrices. C’est toute une ambiance hitchockienne qui accompagne le récit et qui apporte une plus-value certaine.
Des petites différences sont évidentes mais la substance du livre de Barbara Abel est bien présente et sauvegardée, si ce n’est une petite liberté quant au final (mais chut, je n’en dis pas plus!). Bien entendu, les scénaristes ont dû faire des choix quant à ce qui a été transposé à l’écran mais je trouve que cette adaptation est plus que réussie alors que d’habitude je ressors souvent déçue de cet exercice de style.
Maintenant, il me reste à le plonger dans « Après la fin », la suite. Je vous dirai bientôt ce que j’en ai pensé. Restez connecté!
« L’amitié est une force dont nul ne peut prétendre pouvoir se passer. On a besoin d’amis comme on a besoin de manger, de boire ou de dormir. L’amitié, c’est un peu la nourriture de l’âme : elle ravitaille le coeur, elle sustente l’esprit, elle nous comble de joie, d’espoir et de paix. Elle est la richesse d’une vie. Et le gage d’une certaine idée du bonheur ».