> Quatrième de couverture <
Simon d’Almat, jeune et brillant scientifique, travaille dans un grand laboratoire sur un projet top secret qui devrait changer l’équilibre du monde. Ses recherches pourraient aussi avoir des conséquences capitales sur son entourage, et une course contre la montre s’engage.
Mais son environnement le perturbe de plus en plus et la paranoïa le guette. Qui sont ces inconnus qui semblent le reconnaître dans la rue ? A t-il des rêves prémonitoires ou devient-il fou ? Quels sont ces énigmatiques souvenirs d’enfance qui remontent à la surface de sa mémoire ? Et que contiennent ces carnets rouges ?
> Spécificités < - Editions : Harper Collins - Date de parution : 20/01/2021 - Nombre de pages : 378
ATTENTION : Je tiens à attirer votre attention que cette chronique a été écrite peu de temps après ma lecture du livre en décembre 2020. Ayant reçu le livre en primeur, la maison d’édition nous a demandé de ne pas publier nos chroniques avant la date de parution (chose qui est d’ailleurs tout à fait normale et dont je respecte pour chacun de mes articles). Afin de ne pas en oublier les éléments essentiels du livre, j’ai donc rédigé ma chronique courant du mois de décembre.
Quand on m’a fait découvrir la quatrième de couverture en avant-première, j’ai directement été tentée de lire ce livre. J’aime beaucoup les thrillers scientifiques et je pense que 2020 était l’année par excellence pour se lancer dans ce type de lecture, surtout lorsqu’on fait la rétrospective des événements que nous y avons connus au niveau mondial.
Tous les éléments semblaient donc être rassemblés pour constituer un de mes coups de coeur de la fin d’année mais j’en ressors avec un sentiment quelque peu mitigé.
Je dirais que la raison principale vient du fait que j’ai ressenti cette lecture comme se déployant en dent-de-scie. Autant, certains passages se déroulaient sur les chapeaux de roue, sans temps mort avec beaucoup de rebondissements autant certains passages avaient tendance à plus vite me lasser. Le fait que le suspens monte crescendo constitue un élément important pour tout bon thriller. Le problème est que certaines parties me semblaient tirées en longueur. C’était donc contradictoire avec d’autres moments où c’était tout l’inverse. Au final, les événements s’enchainaient rapidement avec un goût de trop peu.
Par la partie « Remerciements » des auteurs, j’ai appris que ce tome s’était retrouvé « allégé » de quelques chapitres ou passages puisque le manuscrit originel comptait plus de 850 pages! Dans cette version définitive, le livre ne compte qu’un peu plus de 370 pages. Est-ce que ce découpage a été fait de manière tout à fait judicieuse? Je ne sais pas mais je me dis que ces pertes de vitesse peuvent s’expliquer par ledit séquençage.
Même si on est dans l’imaginaire, l’achèvement du récit n’a pas su me séduire. Je l’ai trouvé un tantinet trop tiré par les cheveux. Bien entendu, cela n’est que de la fiction, mais lorsque je lis un thriller scientifique, j’aime me projeter et me dire que la fiction n’est pas si loin de la réalité au final. Ce n’est pourtant pas un élément que j’ai retiré de cette lecture.
Comme je le dis, surtout quand ma chronique n’est pas des plus dithyrambiques mais cela vaut également pour toutes en fait, je ne peux que vous conseiller de lire ce bouquin afin de vous forger votre propre avis. Tout ce qui précède n’est que mon humble avis et n’engage que moi. Au grand jamais, je ne dirai qu’un livre ou l’autre est très mauvais. S’il a été publié, c’est qu’il a forcément des caractéristiques positives qui pourront plaire à de nombreux lecteurs. Pour ma part, c’est, hélas et j’en suis la première désolée, un rendez-vous quelque peu manqué.
Je remercie les éditions Harper Collins et en particulier, Mélusine du département « Noir » pour leur confiance.
Lecture commune avec les copines d'Instagram : Izzyreadeuse, Floandbooks & Mybookvision