> Quatrième de couverture <
Comment une jeune femme moderne et indépendante a-t-elle pu accepter de tout perdre, jusqu’à porter le niqab ? Doris Glück nous raconte sa terrible descente en enfer, et sa longue route vers la liberté.
Lorsque Doris, 32 ans, représentante en produits cosmétiques, rencontre Omar, un bel Égyptien, elle tombe éperdument amoureuse. Elle l’épouse quelques semaines plus tard.
La jeune femme pouvait-elle imaginer que, trois ans après, ce conte des Mille et une Nuits allait se transformer en cauchemar ? Omar, l’envoûtant prince du désert, est devenu un combattant du djihad. En 1991, en plein conflit des Balkans, il emmène Doris en Bosnie, où il la contraint à vivre cloîtrée et à revêtir le niqab…
L’auteur nous raconte ses années de calvaire, et explique comment, devenue esclave par amour, elle réussira à se libérer de cette emprise terrifiante.
< Spécificités > - Éditions : L'Archipel - Date de parution : 09/11/2011 - Nombre de pages : 280 - Traduit de l'allemand par Penny Lewis
Témoignage d’une jeune femme embrigadée par les belles paroles de son conjoint, Doris se retrouve en Bosnie, en 1991 lorsque la guerre y fait rage. Sous des motifs fallacieux, son époux lui a présenté ce voyage comme une mission humanitaire. Mais une fois arrivés sur place, les choses sont bien différentes !
Bien entendu avec ce genre de livre, j’ai toujours une réserve dans le sens où c’est la parole d’une personne contre une autre (celle de son époux). Mais ce qui attire l’attention est surtout la facilité de cette femme de croire les paroles de son époux. On ne peut s’empêcher de penser que sa naïveté est grande et que cette trentenaire menant une vie normale avec un bel emploi s’est retrouvée en moins de deux mariée à un combattant djihadiste.
Ce que j’ai trouvé intéressant dans ce livre est que ce témoignage fait état de la guerre de Bosnie, que je ne connaissais que peu, étant très jeune à l’époque. Toutefois, on se rend vite compte des parallèles qui existaient déjà avec la guerre qui a lieu en Syrie depuis 2011. En effet, des combattants étrangers de plein de pays différents s’étaient déjà rendus dans un pays loin des leurs, en vue de combattre avec des inspirations religieuses radicales. Une autre similarité est que l’un des objectifs de ces jihadistes était de mettre en oeuvre un « état islamique » global dont la charia serait l’un des piliers. Comme quoi, la vie n’est qu’un éternel recommencement…