> Quatrième de couverture <
Avocate appréciée pour son dévouement, Diana se bat pour améliorer le sort des réfugiés, mais elle se montre froide et distante, sinon blessante, envers les siens. Ce dont souffre Lucy, sa belle-fille, qui rêvait de trouver en elle une mère de substitution.
Dix années ont passé, et Diana vient de mourir. Elle se serait suicidée. Mais, à l’autopsie, nulle trace d’un cancer… Qu’est-il donc arrivé à Diana, dont le testament a été modifié peu de temps avant sa mort ?
> Spécificités < - Editions : L'Archipel - Date de parution : 20/08/2020 - Nombre de pages : 359 - Traduit de l'anglais (Australie) par Maryline Beury
Soyons claire dès le départ : alerte coup de coeur! Cela faisait longtemps qu’un thriller psychologique domestique ne m’avait plus tenu autant en haleine que celui-ci. Littéralement dévoré en deux jours, je n’ai pas pu m’empêcher de le continuer avant de le lâcher sonnée. Tout y est : des personnages bien ficelés, beaucoup de suspens, une bonne dose de mystères,…. Bref, j’ai adoré!
Plusieurs éléments font que j’ai été scotchée dès les premières pages. Tout d’abord, une écriture très fluide (bravo à Maryline Beury pour cette traduction) qui fait qu’on ne doit pas relire trois fois la même phrase pour être sûre qu’on l’a bien comprise et que l’on n’a perdu aucun élément en cours de route. C’est vraiment très agréable à lire.
Ensuite, une narration qui alterne à la fois entre les personnages mais aussi entre le passé et le présent. Je trouve que cette façon de procéder permet aux lecteurs de se plonger à fond dans chacun des personnages et de mieux en comprendre les subtilités de chacun. En matière de thriller psychologique, Sally Hepworth manie d’une main de maître les spécificités du genre et c’est vraiment délectable.
Le fait que ce thriller se déroule en Australie est pour moi aussi un composant à souligner car ces décorum restent trop peu nombreux au fil de mes lectures malgré mon attrait certain pour ceux-ci.
Franchement, je n’ai même pas envie de chercher l’un ou l’autre élément qui m’aurait moins plu car je n’en vois pas l’utilité. Quand c’est moyen ou mauvais, je n’hésite pas à le dire mais alors quand j’apprécie de la sorte, je me dois aussi de vous en faire part. Ce livre sera l’un de mes coups de coeur de ce mois de rentrée littéraire. Comme quoi, il n’y a pas que la littérature blanche qui compte et la plume de Sally Hepworth est définitivement à tenir à l’oeil pour ses prochaines sorties.
Je remercie les éditions de l’Archipel pour leur confiance.
J’aime bien les thrillers psychologique ! tu me donnes envie de le lire 🙂
Merci pour la découverte !
Bonne journée