> Quatrième de couverture <
Molly participe à des fouilles dans une ancienne station-service. Elle déterre un jour des objets dont la nature perturbe sa conception de l’univers logique, comme cette Bible où Dieu est désigné par le pronom « elle ». Chez elle, Molly doit affronter une situation tout aussi perturbante : son mari a dû se rendre à l’étranger pour donner un concert, la laissant seule avec leurs deux enfants en bas âge. Mais voilà qu’un soir elle entend des bruits de pas dans le salon…
Un intrus surgit alors dans sa vie, un intrus très particulier, puisqu’il s’agit… d’elle-même ! Une Molly identique, à une différence près : cette Molly-là a perdu ses deux enfants après un attentat sur son lieu de travail. Débordée par son rôle de mère, Molly se retrouve confrontée à une femme qui veut récupérer à tout prix ses enfants. Les deux Molly sont-elles les deux facettes d’une même femme au bord de l’effondrement, ou la trame de l’univers s’est-elle vraiment déchirée ? Deux mères presque semblables peuvent-elles cohabiter…
> Spécificités < - Editions : Cherche Midi - Collection : Vice Caché - Date de parution : 27/08/2020 - Nombre de pages : 435 - Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Claro
Bon allons droit au but, faisons comme avec les sparadraps : tirons d’un coup, ça fait moins mal. Cela faisait un petit bout de temps que je n’avais pas ressenti ça mais c’est un rendez-vous totalement manqué avec ce livre, « La femme intérieure ». Pourtant, quand je relis encore la quatrième de couverture, son résumé m’avait fait très envie. Mais une fois la lecture terminée, je suis toujours autant perdue.
La première chose est que je ne pense pas avoir compris le fin mot de l’histoire. Or, c’est atroce quand on arrive aux toutes dernières pages en espérant que l’auteure va vous éclairer et vous offrir un final révélateur. Et puis, c’est l’effet-flan (une expression que je n’avais pas utilisée depuis longtemps !) : alors que j’attendais une lecture passionnante, je clos ma lecture et je ne pense pas avoir compris l’histoire tout simplement.
En plus, quand je lis que ce livre a été élu Meilleur Livre de l’Année par le New York Times et le Washington Post (excusez du peu!), je me sens comme la reine des imbéciles de ne pas l’avoir compris ou je me dis que j’ai dû m’endormir dessus sans m’en rendre compte. Pourtant, non (enfin, j’espère ne pas être trop idiote 😉 )
Le manque d’empathie ressenti à l’égard de l’héroïne principale aura sûrement joué pour beaucoup mais je suis donc passée complètement à côté de cette lecture. Est-ce le fait que je ne suis pas mère moi-même qui fait que cette analyse des liens maternels ne m’a pas touchée? Est-ce que j’en attendais trop de ce livre au vu des prix reçus? Je ne sais définitivement pas mais il s’agit d’un livre totalement original (pourtant d’habitude, j’aime plutôt cela) et étrange. Cette dichotomie de Molly m’a vraiment perturbée car je n’ai pas eu d’explication concrète et tout cela est resté trop flou. En somme, je pense que l’abstrait n’est peut-être pas quelque chose de fait pour moi.
Je ne dirai pas que ce livre est mauvais, loin de là car je n’en ai pas la prétention et je l’ai lu avec intérêt mais c’est une déception pour moi. Ceci est et restera mon humble avis personnel, je ne peux donc que vous conseiller de le lire et de vous faire votre propre opinion.
Je remercie Léa du Picabo River Book Club ainsi que les éditions Cherche Midi pour l’envoi de ce livre.