> Quatrième de couverture <
« Que les choses soient claires, l’affaire Mona-Lisa est la plus importante de ma carrière. » Le Patron
C’est l’effroi à Jarnac lorsque la petite Mona Lisa est kidnappée un soir de février 2004. Tous les hommes de la gendarmerie locale se mobilisent, et même au-delà, la section de recherches de Bordeaux. Ils ne le savent pas encore, mais ce fait divers va devenir l’affaire la plus importante de leur vie.
Quatorze ans plus tard, le Patron, directeur d’enquête de l’affaire, et plusieurs gendarmes se souviennent : le dispositif mis en place, la coopération entre la brigade locale et la gendarmerie de Bordeaux, la garde à vue d’un suspect – interminable jusqu’à l’ultime rebondissement –, les retentissements médiatiques et politiques de l’affaire.
Du Bleu dans la nuit est la chronique heure par heure de cette journée sous tension où se joue la vie d’une fillette, l’histoire des coulisses de l’enquête, mais aussi un récit social sur la campagne française.
> Spécificités < - Editions : Marchialy - Date de parution : 233 - Date de parution : 03/06/2020
Pour ceux qui ne les connaissent pas encore, les éditions Marchialy est une maison d’édition créée en 2016 qui publie des récits de non-fiction, c’est-à-dire « des récits littéraires de faits réels ». Se concentrant autour d’une dizaine d’ouvrages par an, je vous invite à vous plonger dans leur catalogue vraiment intéressant.
C’est ainsi que j’ai découvert le livre « Du bleu dans la nuit » de Jean-Charles Chapuzet. Il est centré sur le kidnapping d’une petite fille un soir de février 2004 à Jarnac. Reprenant les éléments-clés heure par heure, l’auteur du livre nous narre ces 24 heures à haute tension entre la disparition de la gamine et son sauvetage grâce aux récits des acteurs les plus impliqués : les hommes de la section de recherche de Bordeaux de la gendarmerie.
Sous forme de confidences, nous en avons le récit détaillé récolté durant des mois entiers et rassemblé dans ce livre sous la forme d’un polar où le stress et les tensions de l’enquête peuvent se ressentir au fil des pages. En plus des recherches effectuées par les enquêteurs, l’accent est également mis sur la psychologie des personnages et surtout celle de l’auteur du fait (délinquant notoire de petite frappe depuis sa plus tendre adolescence) et ce, de manière approfondie et intéressante. Rien n’est omis!
J’ai lu ce livre, comme j’aurais pu le faire avec un roman policier, tant la plume est fluide et l’histoire est contée de manière vraiment attrayante. Ce livre se lit comme on pourrait regarder une série policière, tant le visuel n’est pas oublié. On ne peut éviter de se dire que finalement cet enlèvement pourrait arriver à n’importe qui, n’importe quand, n’importe où. La ténacité et le travail des gendarmes sont à saluer!
On reste juste dans l’ignorance quant au narrateur : est-ce Jean-Charles Chapuzet lui-même ou est-ce une tierce personne? Encore maintenant, je me pose la question. Cette lecture « atypique » restera en tout cas une très bonne surprise pour ce mois de septembre 2020.
Pour terminer, je félicite Guillaume Guilpart pour le graphisme de la couverture ainsi que la maison d’édition pour la « maquette » du livre qui est sublime.
Je remercie les éditions Marchialy pour leur confiance.