> Quatrième de couverture <
Vous ne dormirez plus jamais la fenêtre ouverte.
« Il resta plus d’une heure debout, immobile, face au lit du couple. Il toisait la jeune femme qui dormait nue, sa hanche découverte. Puis il examina l’homme à ses côtés. Sa grande idée lui vint ici, comme une évidence ; comme les pièces d’un puzzle qu’il avait sous les yeux depuis des années et qu’il parvenait enfin à assembler. On en parlerait. Une apothéose. »
Cet homme, c’est Alpha. Un bloc de haine incandescent qui peu à peu découvre le sens de sa vie : violer et torturer, selon un mode opératoire inédit.
Face à lui, Anthony Rauch et Marion Mesny, capitaines au sein du 2e district de police judiciaire, la « brigade du viol ».
Dans un Paris transformé en terrain de chasse, ces trois guerriers détruits par leur passé se guettent et se poursuivent. Aucun ne sortira vraiment vainqueur, car pour gagner il faudrait rouvrir ses plaies et livrer ses secrets. Un premier roman qui vous laissera hagard et sans voix par sa puissance et son humanité.
> Spécificités < - Editions originales : Robert Laffont ; Collection : La Bête Noire - Format "poche" : Pocket - Date de parution originale : 17/01/2019 - Format "poche" : 13/02/2020 - Nombre de pages : 489
Et voilà un thriller qu’on ne présente plus. En effet, depuis sa parution originale en janvier 2019, pas un mois ne passe sans critiques élogieuses, articles de presse, prix reçu. Bien au chaud dans ma pile à lire, il m’y attendait depuis de longs mois. Qu’est-ce que j’attendais pour le lire? Que le calme après la tempête revienne peut-être… Mais surtout, face aux dithyrambismes dont ce livre faisait preuve, j’avais peut-être aussi un peu peur de ne pas l’apprécier ou de passer à côté.
Vu qu’il a été retenu auprès de « Bleu Calypso » de Charles Aubert, dont je vous ai publié ma chronique pas plus tard qu’hier, je me devais donc d’enfin m’y plonger, puisque je faisais partie du jury du Prix Nouvelles Voix du Polar 2020. Et finalement, qu’est-ce que j’en ai pensé? Est-ce que je l’ai adoré ou bien du contraire, abhorré? Suspens…
Antoine Renand signe là son premier livre et quel livre puisqu’il compte quand même près de 500 pages dans son format « poche »! Savoir remplir autant de pages sans que le lecteur ne s’ennuie relève quand même du défi. Pour certains lecteurs je ne sais pas mais en tout cas pour moi, mission réussie car je ne me suis pas embêtée une seconde. Une tension palpable s’égrène petit à petit et vous emporte sans que vous ne puissiez lutter.
La grande force de thriller est, selon moi, la qualité des psychologies entourant chacun des personnages. Alors que certains auteurs passent à coté de cet aspect qui est, à mes yeux, important dans tout bon thriller ou roman noir, Antoine Renand y mise beaucoup et de façon absolument cohérente.
Autre chose que j’ai beaucoup apprécié, ce sont les risques osés pour lesquels l’auteur opte. Alors que parfois, les choix sont assez simples et tellement attendus, l’auteur a su me surprendre par certains faits dans son récit et j’aime énormément les surprises! Ses protagonistes sont loin des parfaits individus qui pourraient évoluer au sein des forces de l’ordre et cela n’est pas négligeable.
J’ai décidé dans cette chronique de ne pas vous parler plus du contenu de l’histoire car le résumé en dit déjà bien assez. Si vous ne connaissiez pas encore ce bouquin, partez à l’aventure, les yeux fermés.
Grâce aux Explorateurs du Polar du site lecteurs.com, j’ai la chance d’avoir reçu il y a peu, le nouveau thriller d’Antoine Renan (« Fermer les yeux ») et j’espère que son talent sera à nouveau au rendez-vous.
En lice pour le Prix Nouvelles Voix du Polar 2020 des éditions Pocket au côté de « Bleu Calypso » de Charles Aubert. Deux thrillers tellement différents l’un de l’autre et pourtant, deux coups de coeur du mois de juillet pour moi.
Je ne connaissais pas du tout ce thriller et donc, je te remercie pour cette découverte ! Reste à voir si cela me plairait 😉
Bonne journée !
Merci pour ce retour !
Je note !
Avec plaisir 🙂