> Quatrième de couverture <
Début octobre, dans la banlieue de Copenhague, la police découvre le cadavre d’une femme amputée d’une main. À côté du corps, un petit bonhomme fabriqué à partir de marrons et d’allumettes.
Chargés de l’enquête, la jeune inspectrice Naia Thulin et l’inspecteur Mark Hess découvrent vite que cette figurine est porteuse de mystérieuses empreintes : celles de la fille de Rosa Hartung, ministre des Affaires Sociales, enlevée un an plus tôt et présumée morte.
Thulin et Hess explorent toutes les pistes qui leur révèleraient un lien entre la disparition de la fille de la ministre et la victime à la main coupée. Lorsqu’une autre femme est tuée, selon le même mode opératoire, ils comprennent que le cauchemar ne fait que commencer…
> Spécificités < - Editions originales : Albin Michel - Format "poche" : Le Livre de Poche - Date de parution originale : 27/02/2019 - Format "poche" : 26/02/2020 - Nombre de pages : 732 - Traduit du danois par Caroline Berg
Voilà un livre dense : 732 pages et pourtant, pas de temps mort! C’est un thriller venant du froid comme je les aime : une bonne intrigue, des meurtres en série, une ambiance glaciale, des personnages travaillés et un rythme soutenu tout du long. Voilà tous les éléments pour en faire un de mes coups de coeur de l’aventure en tant que jurée du Prix des Lecteurs des éditions du Livre de Poche.
Malgré mon engouement pour les auteurs nordiques, je n’en avais pas encore beaucoup lus venant du Danemark. Finalement, le talent de Soren Sveistrup est aussi conséquent que les auteurs venant d’Islande, Finlande et autres. C’est toute une atmosphère polaire et inhospitalière qui est mise en place autour du duo d’enquêteurs Thulin et Hess. Comme pour les auteurs anglais dont je vous ai déjà parlé du charme de leur ambiance, les auteurs nordiques ont ces mêmes qualités dans leurs écrits. Malgré ce ton, le résultat n’en demeure pas sans âme.
J’ai apprécié ce duo d’enquêteurs antinomiques : alors que Thulin est ambitieuse et souhaite mener une carrière exemplaire au sein de la Police, son collègue Hess est à la limite borderline et a eu ses ardeurs au sein d’Europol bridées au vu de son caractère bien trempé.
Plein d’éléments sont distillés au cours du récit et font que le lecteur ne peut s’empêcher de poursuivre sa lecture pour y trouver des réponses. J’ai apprécié ne pas tout découvrir dès le début car serait devin celui qui mettrait en exergue la résolution de l’énigme avant la fin de l’histoire. Quand on pense qu’il s’agit du premier thriller de l’auteur, on ne peut qu’espérer qu’il n’en reste pas là et poursuive son chemin littéraire pour nous faire passer encore des nuits d’insomnies parmi ses pages.
Ce livre a été écrit par le créateur de la série danoise « The killing ». Je ne sais pas si vous connaissez mais si pas, foncez! Elle vaut vraiment le détour. La preuve, c’est que les américains l’ont reprise à leur sauce et elle est bien aussi mais pas tout à fait à la hauteur de l’originale (comme souvent me direz-vous).
Je tiens également à saluer et féliciter le travail de traduction de Caroline Berg qui en a fait un récit très fluide et agréable à la lecture.
En lice pour le Prix des Lecteurs 2020 des éditions du Livre de poche, catégorie « Polar », sélection du mois de juillet.
Moi qui cherche à me réconcilier avec les thrillers/polars nordiques vu que pour ma part, je trouvais que ça manquait de rythme. je dois dire que là tu me donne envie d’essayer cet auteur et notamment ce livre.
Merci pour cette chronique du coup, je note !
Bonne journée !
N’hésites pas à me dire ce que tu en auras pensé 😉
Belle soirée,
Julie