> Quatrième de couverture <
Londres, janvier 2017. Corinne semble mener une vie sans souci. Pourtant, la jeune femme a déjà eu recours à trois tentatives de fécondation in vitro – sans succès. Mais cette quatrième fois, elle en est sûre, est la bonne. Sa dernière chance d’avoir un bébé.
Quand, un beau matin, elle découvre une étrange pièce de bois sur le pas de sa porte, elle y voit un signe du destin. Car cette petite cheminée appartenait à la maison de poupée que son père – mort il y a tout juste un an – avait fabriquée pour elle et sa sœur quand elles étaient enfants.
Puis, d’autres éléments de cette maison de poupée réapparaissent bientôt. Sur son bureau, dans sa cuisine… Elle prend peur.
Qui s’introduit chez elle ? Qui l’espionne ? Et, surtout, pourquoi ?
> Spécificités < - Editions : Editions de l'Archipel - Date de parution : 04/02/2020 - reportée au 18/06/2020 - Nombre de pages : 382 - Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Danièle Momont
Il est indéniable, pour moi, que les auteurs anglais, tout comme les auteurs nordiques, ont un don certain pour distiller dans leurs thrillers et polars une atmosphère tout à fait singulière due à leur talent. A peine lit-on quelques pages qu’il est aisé de deviner que la plume est anglaise. Dans « Pièces détachées » de Phoebe Morgan, j’ai trouvé que cette particularité se ressentait beaucoup. Appréciant beaucoup cette ambiance, je me suis très vite laissée captivée par cette auteure qui signe son tout premier livre, doté de qualités certaines.
J’ai donc quitté ma précédente lecture en Australie (« Victime 55 « de James Delargy) pour atterrir à Londres où vivent Corinne, trentenaire en couple avec Dominique, journaliste de profession. Bien que leur voeu le plus cher est d’accueillir un bébé, les différentes fécondations in vitro échouent. Alors qu’ils entreprennent une dernière tentative, des éléments de la maison de poupée que son père lui avait construite quand elle était enfant, font leur étrange apparition. Corinne en vient à avoir peur et à se demander si quelqu’un lui voudrait du mal mais ses proches se mettent à douter d’elle. Doit-elle avoir peur de ces intrusions dans sa vie? En qui peut-elle vraiment faire confiance?
Par ces quelques mots du résumé de l’histoire, on peut déjà se rendre compte que l’on est en plein thriller psychologique domestique. Pour ceux qui n’aiment pas cette catégorie de thriller, il vaudra mieux que vous passiez votre chemin. Par contre, pour les aficionados comme moi, vous ne pourrez qu’être happé par le récit.
L’auteure a fait le choix de dédier chacun des chapitres à l’un des protagonistes et de les enrichir du récit d’une petite fille, dont l’existence cache beaucoup de secrets et de souffrances. Les chapitres s’alternent et permettent de mieux comprendre la psychologie de chacun des personnages. Comme dans tous les thrillers psychologiques, certains thèmes sont récurrents. On parle de manipulations, de faux-semblants, de secrets,… Pourtant, je ne me suis pas du tout ennuyée dans cette lecture et je l’ai d’ailleurs beaucoup appréciée.
Certes, il n’y a pas d’énormes originalités dans ce livre mais les éléments caractéristiques d’un bon suspens sont rassemblés pour un bon moment d’évasion littéraire. Les événements s’enchaînent et la trame reste crédible. Le sentiment d’angoisse promis sur la quatrième de couverture m’a parfois saisi et ce premier bouquin de cette auteure laisse présager une certaine habilité pour l’écriture de thrillers. Un nouveau talent anglais à suivre…
Je remercie les éditions de l’Archipel pour leur confiance.
Merci pour cette chronique ! tu me fais penser que je souhaite le découvrir mais, j’avais totalement oublié de me le noter 🙂
C’est un thriller psychologique qui me tente vraiment et puis, j’aime beaucoup al couverture même si ça ne fait pas tout ^^
Bonne journée !
Je suis également sensible aux couvertures 😉
Je comprends tout à fait!!