> Quatrième de couverture <
Un homme s’éveille, enchaîné sur la terre battue d’une cave. Engourdissement, incompréhension.
Qui ? Pourquoi ?
La seule façon de repousser son désespoir, de lutter : Remonter le temps, errer dans les corridors de sa mémoire et chercher à comprendre pour tenir en laisse la folie.
Guetter l’apparition d’une femme, au moment où les ombres s’étirent dans le crépuscule.
Jouer la musique de sa survie.
> Spécificités < - Editions originales : Moissons Noires - Editions de poche : J'ai Lu - Nombre de pages : 224 - Date de parution : 04/03/2020
J’avais découvert l’auteur, Franck Bouysse, par son magnifique roman « Né d’aucune femme » qui concourait au Prix des Lecteurs 2019 de l’acte Littéraire, prix qu’il remporta par ailleurs. J’étais tombée sous le charme de sa plume qui apportait une très forte sensibilité à ce roman noir.
Lorsque BePolar.fr et la maison d’édition J’ai Lu ont proposé « Oxymort », autre oeuvre de Franck Bouysse, j’ai foncé sans réfléchir. La quatrième de couverture m’avait confortée dans mon choix. Comment s’est déroulée ma lecture? Et bien, j’en ressors un peu déboussolée.
Tout d’abord, j’ai été un peu surprise du faible nombre de pages. En plus, la taille des caractères étant assez grande, on avance très vite dans l’histoire. Le problème en écrivant un roman court, c’est qu’il faut mettre les éléments du décor en place assez rapidement et l’écrivain ne peut pas tergiverser en s’encombrant de futilités. Pourtant, vu le scénario, cela aurait pu marcher sur plus de pages.
Ensuite, alors que, comme je vous l’ai dit en introduction, j’avais beaucoup aimé le style d’écriture de Franck Bouysse dans « Né d’aucune femme », j’ai été très surprise par celui utilisé dans « Oxymort ». Ce dernier est très brut et direct, composé de phrases courtes, même – occasionnellement – très courtes. Cela n’est pas forcément dérangeant ou déplacé mais je ne m’y attendais pas forcément. Je trouve que cela prouve en quelque sorte tout le talent de l’auteur, de savoir se renouveler, pas seulement dans ses sujets mais aussi dans son univers.
En deux jours à peine (malgré que je travaillais), j’ai découvert l’histoire de Louis qui se réveille enfermé dans une cave humide, sans aucun souvenir sur les raisons qui ont poussé à son enfermement. Bien entendu, le lecteur fera le trajet qui l’y a mené à compte à rebours pour les découvrir.
L’atmosphère de la détention forcée de Louis vaut à elle seule le détour. En effet, c’est oppressant au possible et Franck Bouysse s’amuse de ses lecteurs, claustrophobes s’abstenir!
C’est véritablement dans le contenu de l’histoire que j’ai été un peu dépitée car j’ai trouvé qu’elle était assez « facile », sans grande surprise. Je ne vais pas dire qu’on découvre le coupable et son leitmotiv dès les premières pages mais je ne peux pas dire que je suis tombée des nues lors de sa révélation. Un peu plus de suspens ou d’expectative n’auraient pas été de tout refus. Mais bien entendu, ce n’est qu’un détail dans une lecture qui fut globalement bonne, je dois rester honnête.
Je remercie BePolar.fr et les éditions J’ai Lu pour l’envoi de ce thriller.
Je ne connais pas du tout ! merci pour la découverte.
Bonne journée !
Et pour « Né d’aucune femme »? Il est encore mieux 😉
Bon week-end et bonne lecture