> Résumé <
Tina est sur la route du Péloponnèse où son mari l’emmène fêter leurs vingt ans de mariage. Elle a avec elle un sac rempli de lettres, témoins de son histoire d’amour interdite lorsqu’elle avait 18 ans. Alors amoureuse de Marco, un homme de son âge, elle avait succombé aux avances du père de celui-ci, Simon.
Un trio amoureux tragique, un roman sur la transgression, au-delà de la morale.
> Spécificités < - Editions : Albin Michel - Date de parution : - Nombre de pages : 282
La quatrième de couverture de ce roman est très mystérieuse puisqu’elle se résume à ces quelques mots de l’auteure : « Je voulais raconter l’histoire d’une attirance irrésistible. Raconter l’échec de la morale confrontée au désir. Raconter un amour déplacé. » C’est pourquoi, je vous ai également repris le résumé du livre qui vous en dit un peu plus, sans pour autant vous en dévoiler tous les rouages de l’histoire.
Les premières pages du livre laissent la place à l’imagination du lecteur : sur le physique des personnages, sur les lieux où ils se trouvent,… Et puis, petit à petit, grâce aux lettres que l’héroïne principale a retrouvées, l’histoire se déroule comme une bobine de fil avec un retour dans le passé, plus de 20 ans en arrière.
On y fait la connaissance de Tina, une jeune fille de 17 ans qui termine doucement ses années de lycée et qui vit une relation amoureuse avec Marco, un garçon rebelle de son âge. Le tournant de ce récit se fera par la rencontre de Tina avec Simon, le père de Marco, un quinquagénaire séduisant mais qui a un peu perdu le goût de la vie.
En plus des lettres en possession de Tina, son journal intime éclaire le lecteur sur ce triangle amoureux dont la bienséance y verrait un opprobre. Pourtant, l’auteure ne tombe jamais dans le pervers. Ce livre est doté d’un style d’écriture élégant et intriguant et je n’ai pu m’empêcher de souhaiter poursuivre ma lecture pour en découvrir en quelque sorte le choix de l’heureux élu. Il est assez aisé de se mettre dans la peau des personnages et de se demander comment nous, nous aurions réagi à ces dilemmes amoureux.
Avec ce roman sur l’amour avant tout, l’auteure, Christine Orban, nous fait comprendre qu’il peut prendre de multiples formes différentes, autant qu’il y a de protagonistes dans l’équation.
C’était la première fois que je lisais un livre de Christine Orban mais ça ne sera sûrement pas la dernière. Je remercie Sarah Altenloh pour sa confiance et la maison d’édition Albin Michel pour l’envoi de ce roman à la fois tendre, mélancolique et pourtant si puissant.
« Marco avait droit à la colère, pas lui. Et elle? Elle était la cause de ces violences. Par son corps, elle avait uni et séparé un père et son fils. »
J'ai eu la chance d'interviewer aujourd'hui Christine Orban (que je remercie infiniment pour le temps qu'elle m'a consacré, ainsi que Sarah). Vous pourrez retrouver ce beau moment en ligne ici cette semaine.
Je ne connais pas du tout ! même si ce n’est pas trop mon genre de lecture, je dois reconnaitre que le thème a l’air assez intéressant.
Merci pour la découverte !
Bonne journée.
Surtout de la manière dont il est traité et pour le style d’écriture.
Belle nuit à toi 🙂