> Quatrième de couverture <
Alice, jeune peintre britannique en vogue, vit dans une superbe maison près de Londres avec Gabriel, photographe de mode. Quand elle est retrouvée chez elle, hagarde et recouverte de sang devant son mari, assassiné, la presse s’enflamme. Aussitôt arrêtée, Alice ne prononce plus jamais le moindre mot, même au tribunal. Elle est jugée mentalement irresponsable et envoyée dans une clinique psychiatrique.
Six ans plus tard, le docteur Theo Faber, ambitieux psychothérapeute, n’a qu’une obsession : parvenir à faire reparler Alice. Quand une place se libère dans la clinique où elle est internée, il réussit à s’y faire embaucher, et entame avec elle une série de face-à-face glaçants dans l’espoir de lui extirper un mot. Et alors qu’il commence à perdre espoir, Alice s’anime soudain. Mais sa réaction est tout sauf ce à quoi il s’attendait…
> Spécificités < - Editions originales : Calmann-Lévy Noir - Ici, Le Livre de Poche - Nombre de pages : 415 - Date de parution originale : 06/02/2019 - Date de parution en poche : 02/01/2020 - Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) : Elsa Maggion
Dès sa parution en format broché, l’année passée, ce livre m’avait titillée mais par manque de temps, je n’avais pas eu l’occasion de l’acquérir pour le lire. Grâce aux éditions du Livre de Poche, c’est enfin chose faite! En 2019, il avait défrayé les chroniques littéraires et les blogueurs en avaient beaucoup parlé, quasi unanimement de manière favorable. Avec moi, c’est à double tranchant car la surmédiatisation me fait parfois peur au risque que je ne me retrouve pas forcément dans le livre.
A contrario, je suis dans la même veine que ce que j’ai pu en lire : Alex Michaelides est un redoutable écrivain qui a le talent de savoir distiller finement un énorme suspens pour une fin qui m’a vraiment scotchée, comme j’aime tant l’être dans mes lectures. Déjà l’histoire m’avait plue mais quand le final s’est mis en place petit à petit, à chaque page, je trépignais d’impatience positive d’arriver aux ultimes mots.
Alors que Gabriel et Alice menaient une vie aisée à Londres, tous les deux brillants dans leur carrière professionnelle, Alice est retrouvée chez eux couverte du sang de son mari, abattu de plusieurs balles et elle semble avoir perdu la parole. Pour les médias et la police, la culpabilité d’Alice ne fait aucun doute et après un procès retentissant, elle est internée au Grove Hospital, institut psychiatrique. C’est là qu’est engagé un nouveau psychothérapeute en la personne de Theo Faber qui s’est mis en tête de la sortir de son mutisme. Mais finalement, ne vaut-il pas mieux qu’Alice conserve son silence?
Thriller psychologique, les milieux de la psychiatrie et des cliniques psychiatriques y sont finement et intelligemment décrits. L’hôpital psychiatrique dans lequel est internée Alice ainsi que les autres patients enfermés apportent une atmosphère froide et morne telle que chaque lecteur pourrait imaginer ces murs. Ayant étudié la psychiatrie et y ayant travaillé un peu, on ressent un vécu actif de la part de l’auteur.
L’imprévisibilité de la conclusion de cette histoire est vraiment exceptionnelle et a été savamment pensée par le jeu auquel s’adonne l’auteur finalement au fil des pages. Ce n’est qu’une fois les derniers mots lus des dernières pages qu’on se rend compte qu’Alex Michaelides avait semé ici et là des éléments de son puzzle machiavélique. Cet auteur anglais est, selon moi, définitivement à suivre au vu de la qualité et du niveau de ce premier roman.
Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2020 du Livre de Poche.
Encore un thriller psychologique qui pourrait bien me plaire !
Merci pour la découverte !
Bonne découverte alors 🙂