> Quatrième de couverture <
Dans une région isolée de Belgique, les Hautes Fagnes, une tempête de neige s’abat sur les bois, les landes et les villages. Elle recouvre tout et maintient les hommes dans le silence et dans l’attente.
Sully, un jeune inspecteur vétérinaire, débarque là pour mener un contrôle dans une exploitation avicole. Il y a eu des plaintes, des soupçons. Sully cherche des réponses auprès des habitants et des exploitants agricoles. Pendant son enquête, il trouve souvent refuge dans un diner où travaille Molly, belle et bouleversante, et Paul, le patron qui lit Walt Whitman, cuisine le poulet comme personne et semble toujours attendre que quelque chose arrive. Chaque rencontre compte, conjure le temps, promet un autre avenir.
Deux kilos deux est un western, une enquête, une réflexion sur la condition animale et sur la condition humaine, c’est aussi une histoire d’amour.
> Spécificités < - Editions : JC Lattès - Nombre de pages : 439 - Date de parution : 21/08/2019
Autant le début a su me tenir en haleine dans ses paysages blancs immaculés des Hautes-Fagnes (merci d’avoir planté le décor dans cette région si souvent oubliée de la littérature et pourtant, ô combien riche), autant je pense m’être égarée dans l’histoire.
Il est évident que l’auteur, Gil Bartholeyns, a effectué de nombreuses recherches pour écrire cette histoire et pour maîtriser les aspects de son livre (félicitations à lui). Au-delà du simple roman noir, il amène les lecteurs à s’interroger sur les conditions de vie des animaux élevés comme de simples objets (en particulier, les poulets élevés en batterie) servant à la satiété des hommes. A l’heure d’aujourd’hui où les ressources naturelles s’épuisent de façon exponentielle un peu plus chaque jour, j’ai apprécié cette mise en avant ainsi que celle des difficultés journalières dont doivent faire face le milieu agricole. Le fait de pousser son lecteur à la réflexion, tout en contant une histoire mérite d’être souligné.
Malgré cela, j’en ai hélas oublié la trame principale et trouvé certains passages trop longs et trop développés. Cela est peut-être de ma faute, ayant trop misé sur l’enquête menée par Sully, croyant me trouver dans un vrai roman noir. C’est ainsi que j’ai trouvé que l’auteur avait parfois trop délaissé la trame romanesque, présentée en quatrième de couverture et finalement devenue secondaire dans ce livre.
Les descriptions sont parfois excessives et verbeuses : je m’y suis perdue doucement au fil des mots. Le risque avec la technicité du langage règlementaire est que le lecteur finit par en être blasé, découragé et ne savoure plus sa lecture à sa juste valeur.
Tout n’est donc pas à oublier non plus dans ce primo livre de cet auteur belge. Les petits couacs dans son écriture pourront sûrement s’effacer avec l’empirisme et cela ne m’empêchera pas de retenter l’expérience s’il en vient à publier d’autres écrits.
Il ne me reste plus qu’à vous inviter à forger votre propre opinion à propos de ce bouquin car tout ceci n’est bien entendu que mon humble avis
Lu dans la cadre du Prix des Lecteurs des librairies Club.
Je pense que c’est le genre de lecture qui pourrait m’ennuyer !
Pour cette fois, je ne prends pas note !
Bon après-midi, à bientôt !
Thanks for sharing