> Quatrième de couverture <
« Le diable a bu du rhum. On a souillé les églises, déterré les cadavres. Saint-Pierre doit se repentir. Tandis que je crache de la boue et du feu, que je ravage les champs, les bêtes et les hommes, ils battent des mains comme des enfants à Carnaval. Ils oublient de redevenir des animaux sages, de faire confiance à leur instinct. Fuyez ! Je suis la montagne Pelée, dans trois heures, je vais raser la ville. Trente mille morts en quatre-vingt-dix secondes. »
> Spécificités < - Editions : Albin Michel - Date de parution : 22/08/2018 - Nombre de pages : 272
Pour moi qui mettais beaucoup d’espoirs dans ce livre de la rentrée littéraire précédente, cela a pourtant été une réelle déception. Pourquoi? Je m’explique en quelques mots…
Tout d’abord, le style d’écriture auquel je n’ai pas adhéré. J’ai trouvé l’écriture compliquée et pas vraiment fluide, contrairement à ce que je suis habituée. Par contre, j’ai apprécié le risque pris par l’auteur de faire « parler » la Montagne Pelée, comme il le fait dans certains chapitres et non, comme la quatrième de couverture le laisse penser, durant tout le récit.
Ensuite, je pensais voyager par la pensée dans ce département d’outre-mer qu’est la Martinique, lieu haut en couleurs et exotique pour moi. Or, je n’y ai pas retrouvé les parfums et les senteurs espérés par les descriptions. Même si de nombreux lieux sont mentionnés, mon imagination n’a pas eu l’opportunité de me transporter aussi loin.
Dernier point négatif pour moi : les personnages. Alors que ces derniers ne sont pas forcément nombreux, j’en ai vite perdu le fil, sans vouloir vraiment essayer de le retrouver. Je n’ai pas abandonné ma lecture mais je l’ai laissée de côté un certain temps, ce qui ne m’a pas chamboulée dans le reste de l’histoire.
Attention, tout ceci n’est que mon humble avis. Comme je vous l’ai déjà dit, je vous conseille de lire ce livre et de vous en faire votre propre opinion. Si vous souhaitez en débattre ensuite avec moi, n’hésitez pas à me laisser un message sous cet article, j’en serai honorée 😉