> Quatrième de couverture <
Un enfant disparaît dans un centre commercial de Madrid le 24 décembre.
Même lieu et même mode opératoire qu’une ancienne affaire, l’enlèvement de Nicolás Acosta deux ans plus tôt. Et si tout recommençait ?
L’inspectrice Ana Arén, qui a failli lors de cette précédente enquête, se lance à corps perdu pour retrouver ce petit garçon. Mais certains journalistes viennent contrarier son enquête, avides de scoops et d’audience.
Les fausses pistes s’enchaînent, les rumeurs enflent et les politiques s’en mêlent. La ville tremble devant la menace d’un tueur en série. La reporter Inés Grau, proche d’Ana, couvre l’affaire mais la pression est telle qu’elle est prête à tout pour une révélation, quitte à trahir son amie et mettre en danger sa famille.
Alors que la vérité est sur le point d’éclater, l’inspectrice se retrouve face à une effroyable réalité qui pourrait la consumer.
> Spécificités < - Editions : Plon - Date de parution : 347 - Nombre de pages : 26/09/2019 - Traduction : Judith Vernant
L’Espagne est un pays important à mon coeur, pour y avoir passé de très nombreuses vacances, pour y avoir encore des amis très chers mais aussi pour sa beauté et la fascination qu’elle me tend. Pourtant, quand je regarde dans mes lectures, très peu de livres sont écrits par des auteurs espagnols ou même, à tout le moins, ne s’y déroulent. Dès lors, quand BePolar et les éditions Plon ont proposé cette lecture, j’ai foncé. Et bien, j’ai bien fait d’écouter mon instinct car j’ai dévoré ce thriller en moins de deux jours.
Le jour du réveillon de Noël, dans l’un des grands centres commerciaux en périphérie de Madrid, Nicolas, un petit garçon de 4 ans, disparaît sans laisser aucune trace. Commence alors une course contre la montre pour le retrouver et surtout, si possible, en vie. Deux ans plus tôt, un petit garçon avait déjà disparu dans des conditions similaires et n’était jamais réapparu. Pour l’inspectrice Ana Arén, le mystère ne peut pas se reproduire et elle devra faire face à des vérités pour lesquelles elle n’était certainement pas préparée.
Selon moi, ce livre est indubitablement un très bon page-turner de suspens. Les chapitres sont assez courts et s’alternent selon les personnages mis en avant. L’enquête avance à grand pas et le lecteur ne se rend même plus compte tant il est plongé dans sa lecture. Cela va vite et ne laisse aucun temps mort. L’écriture est directe et l’auteure, Carme Chaparro, ne s’embarrasse pas dans des descriptions ou litanies inutiles.
J’ai apprécié découvrir l’histoire aussi aux travers de deux personnages principaux. D’abord, celui la policière Ana Arén qui – à de nombreux égards – m’a fait pensé à l’inspectrice, Raquel Murillo, dans la série que j’adore, « La casa de papel », mais aussi celui de la journaliste Inés Grau, qui sera beaucoup plus touchée par cette affaire que ce qu’elle aurait souhaité.
Autre point positif que je tiens à faire remarquer : une fin à laquelle on ne s’y attend pas. Dans de nombreux thrillers relatifs à des disparitions d’enfants, le ou les coupables sont souvent vite devinés et cela se termine de manière assez convenue. Contrairement à ces autres livres, « Je ne suis pas un monstre » brise les standards et vous surprendra par un final finement ciselé et travaillé.
Un tout grand merci à BePolar et aux éditions Plon de m’avoir fait découvrir ce polar qui est pour moi indubitablement l’un des meilleurs de la rentrée!