> Spécificités < - Editions : Belfond - Nombre de pages : 435 - Date de parution: 04/07/2019 (première parution : 2000) - Traduction : Marthe Lomont
Il est des livres qu’à peine la première page tournée, on s’envole pour d’autres destinations, très souvent lointaines et à mille lieues de chez nous. Ce que j’aime particulièrement dans la lecture, c’est de m’évader du quotidien, de pouvoir souffler dans une vie à 100 à l’heure et de me faire voyager très loin de chez moi, sans à avoir à quitter mon salon. Ce livre est pour moi un exemple criant de totale évasion.
Que j’ai aimé découvrir le destin de ces femmes fortes aux confins de l’Australie mais aussi de la Tanzanie actuelle, deux pays où j’aimerais beaucoup y aller, ne connaissant le continent africain que par mes voyages réguliers au Cap-Vert.
C’est un point de départ douloureux puisque cela débute en 1974, lorsque les parents missionnaires de Kate Carrington, âgée seulement de 12 ans, sont assassinés dans leur maison-hôpital au fin fond de la Tanzanie, à la frontière du Rwanda. Australienne d’origine, elle va grandir loin des terres africaines qui l’ont vu naître. Un jour, elle rencontre sa mystérieuse voisine, personnage haut en couleurs. Peu à peu, des liens vont se créer et l’histoire personnelle de cette voisine n’est pas si éloignée de Kate finalement.
L’auteure, Katherine Scholes, a su me faire découvrir beaucoup de choses sur ce pays (très peu par moi) qu’est la Tanzanie. C’est aussi vrai pour ce mode de vie si particulier des missionnaires, mettant leur propre vie entre parenthèses tant leur dévouement est grand. Souvent au fil des pages, j’ai eu l’impression de me retrouver dans le roman-autobiographique « La ferme africaine » de Karen Blixen, dont le film « Out of Africa » est tiré.
Ce livre n’est pas seulement un livre d’amour entre des personnes mais c’est surtout une passion pour un pays, une terre pour laquelle ils donneraient leur vie entière. La plume de Katherine Scholes m’a littéralement séduite. C’est un style d’écriture très dense mais tellement enrichissant. J’ai ressenti un vrai pincement au coeur de devoir quitter Kate, Annah, Stanley et devoir, hélas comme tout bonne chose, arriver à sa fin et tourner les dernières pages.
Un tout grand merci aux éditions Belfond et en particulier, à Carine Verschaeve de m’avoir sélectionnée pour le Book Club de septembre et m’avoir ainsi permis de découvrir ce magnifique livre que je ne peux que conseiller !
Intéressant ! J’aime beaucoup les livres dans lesquels il est question de destin de femmes, et si au passage j’en apprends un peu plus sur des pays que je ne connais pas, ce ne sera pas pour me déplaire ! Merci Julie !?
Avec plaisir 🙂 Ici, avec ce livre j’ai beaucoup appris sur la Tanzanie, sans avoir l’impression de suivre un cours.