> Quatrième de couverture <
Il y a huit ans, Malin, alors adolescente, a découvert une fillette enterrée dans la forêt de Ormberg, une ville suédoise isolée. On n’a jamais pu identifier la petite victime.
Devenue une jeune flic ambitieuse, Malin est affectée auprès de Hanne, la célèbre profileuse, et de l’inspecteur Peter Lindgren qui reprennent l’affaire.
Mais Peter disparaît du jour au lendemain, et Hanne est retrouvée blessée et hagarde dans la forêt. L’unique témoin est un adolescent qui erre dans les bois. Sans le dire à personne, celui-ci récupère le journal que Hanne a laissé tomber et se met à le lire, fasciné…
Désormais seule dans son enquête, Malin est appelée sur les lieux du tout premier crime : une nouvelle victime a été découverte.
Et si tous ces faits étaient tragiquement liés ?
> Spécificités < - Editions originales : Calmann Lévy (ici, Le Livre de Poche) - Nombre de pages : 471 - Date de parution : 30/01/2019
Et voilà que je tourne les dernières pages du dernier livre sélectionné dans la catégorie « polar » en lice pour le Prix des Lecteurs aux éditions Le Livre de Poche. Déjà 7 mois que cette aventure a commencé pour moi en tant que membre du jury (un rêve car je désirais depuis de nombreuses années y participer) et pourtant, c’est à peine comme si c’était hier… C’est donc avec un brin de nostalgie que j’écris cette dernière chronique dans le cadre de ce prix.
Avant toute chose, je tiens à vous dire que je vous ferai incessamment sous peu un article récapitulatif reprenant la sélection au complet ainsi que les 7 livres choisis dans un premier temps, par nous les jurés. Ensuite, entre le 1er et le 4 septembre, viendra le vote final où il faudra alors désigner le livre gagnant parmi ces 7 pré-sélectionnés. Mais nous n’en sommes pas encore là et revenons au polar « Le journal de ma disparition » de Camilla Grebe.
Début de ce mois, je m’étais plongée dans le premier tome de cette série entreprise par cette auteure suédoise, qualifiée comme la reine du polar suédois, avec son duo atypique composé du policier Peter Lindgren et de la profileuse, Hanne. Je vous mets ici le lien de mon premier article comme petit aide-mémoire : https://musemaniasbooks.be/2019/08/21/un-cri-sous-la-glace-de-camilla-grebe-thriller/
J’avais eu un sentiment mitigé vu le style d’écriture qui me paraissait assez lent par rapport à ce que j’avais l’habitude de rencontrer avec les auteurs nordiques, phénomène que j’apprécie assez bien. Comme il s’agissait de la première oeuvre de l’auteure, je souhaitais rester assez tolérante, surtout qu’il s’agissait d’une traduction, travail incommensurable.
Je dirais qu’avec l’expérience, ce petit défaut que j’avais pu trouver, commence doucement à s’estomper. De plus, ne se reposant pas sur les lauriers, Camilla Grebe introduit ici un nouveau personnage en la personne de Malin qui vient compléter l’équipe policière.
Par contre, vous le remarquerez très facilement, je pense, une grosse ressemblance avec son premier thriller relève en ce que l’auteure laisse la victime non identifiée. Il faut arriver à plus de la moitié du livre pour que commence doucement à se dessiner son identité.
Encore une fois, le suspens quant à connaître le coupable est tenu très longtemps et l’auteure a su me surprendre par la conclusion de l’enquête. Je n’avais pas vraiment soupçonné que cela finirait de la sorte et ça, c’est un point très positif pour moi.
Vu qu’un des dictons que j’utilise très souvent est « jamais deux sans trois », je ne pourrai pas passer à côté du troisième livre : « L’ombre de la baleine » 😉
Merci infiniment Julie pour cette chronique ! Mais je ne suis pas très tentée et je vais te dire pourquoi. Étant de nature assez impatiente, je doute que ce livre puisse me plaire, car j’ai beaucoup de mal avec les styles lents.
Pour passer à un autre sujet. Cette merveilleuse aventure est déjà terminée ? 🙁 bon. Restons positives. Tu l’auras vécue !!! 😉