> Quatrième de couverture <
Un professeur d’université à la retraite, atteint de démence sénile, héberge dans son étroit logis du Quartier latin une jeune marginale au caractère bien trempé. Chacun trouve son intérêt dans ce quasi-concubinage platonique jusqu’à ce que les frictions du quotidien tournent au drame, mortel pour la jeune fille. Deux autres décès surviennent parmi les proches du professeur, que la police a bien du mal à juger accidentels, alors que l’universitaire ne se souvient de rien.
Ou pas…
> Spécificités < - Editions : French Pulp Editions - Nombre de pages : 192 - Date de parution : 20/06/2019
Roman noir écrit d’une plume caustique, cette histoire suit en parallèle les prémisses de la sénilité de son personnage principal, de la courte déchéance vers laquelle il se destine et des disparitions mystérieuses qui ont lieu dans son entourage.
Professeur d’université à la retraite, sans réel prénom, il mène une vie sans grand intérêt jusqu’à sa rencontre avec une étudiante aussi paumée que lui, Delphine. Petit à petit, une cohabitation se met en place dans son appartement du Quartier latin et le professeur voit son quotidien chamboulé par cette rencontre inopinée. Alors que ses amis, P’tit Lu et Madeleine voient cette arrivée d’un mauvais oeil, un accident fatal a lieu. Et si tout compte fait, la mémoire était plus sélective qu’on ne pouvait le penser ?
Ce bouquin se lit rapidement vu l’écriture très fluide de l’auteur et le nombre de pages qui le compose. Un autre point appréciable est d’avoir pensé à « l’après ». Et là, la prise de conscience arrive sur la pointe des pieds car il y a de grands risques que nous aussi on y passe par ces petites pertes de mémoires au début, par des confusions dans les mots avec au final, un placement en maison de repos.
Un final déroutant m’a assez bien surprise. Dommage que le côté « policier » ait été fort mis de côté mais ce n’était peut-être pas l’essentiel non plus….
Parfois doté d’un langage assez cru, ce n’est pas vraiment le genre de livre à mettre entre toutes les mains. Ironie et humour très noir cohabitent dans cette histoire pas si fictive que cela. En effet, l’auteur a pu rencontrer ces protagonistes et comme il le dit lui-même, toute ressemblance avec des personnages imaginaires serait donc purement fortuite. Quand la réalité dépasse la fiction…
Je remercie les éditions French Pulp de m’avoir accordé leur confiance pour la mise en place de ce nouveau partenariat.