Faisant partie du premier envoi de la sélection en lice pour le Prix des Lecteurs du Livre de Poche, j’attendais beaucoup de ce thriller de Lisa Gardner. J’avais plusieurs de ses livres en attente dans ma bibliothèque et donc, ma participation à ce jury était vraiment l’occasion d’enfin découvrir sa plume. « Le saut de l’ange » est arrivé en compagnie du thriller » Les chiens de Détroit » de Jérôme Loubry. J’avais eu l’occasion de le lire au moment de sa publication en 2017 et je l’avais adoré. Je l’avais trouvé très prometteur comme premier bouquin de l’auteur. Voici le lien de ma chronique de l’époque : https://musemaniasbooks.be/2017/11/18/les-chiens-de-detroit-de-jerome-loubry-thriller/ Comme je l’avais adoré, je ne m’y suis pas replongée. Par contre, si dans la sélection devait être présent un livre que je n’avais pas aimé, je lui redonnerais une seconde chance par une nouvelle lecture. Néanmoins, j’espère surtout faire de belles découvertes.
> Quatrième de couverture <
Nuit noire et pluvieuse sur le New Hampshire : sur la route, une voiture fait une violente embardée. Au volant, une femme qui ne se souvient de rien, sauf d’une chose : Vero, sa fille, qui était avec elle, a disparu.
Tout est immédiatement mis en œuvre pour la retrouver, en vain… Jusqu’à ce que Thomas, le mari de Nicole, dévoile que sa femme a perdu la raison : l’enfant n’a jamais existé !
Pourtant, il y avait une autre personne avec elle dans la voiture lors de l’accident, les recherches de la police l’ont confirmé. Alors, qui était-ce ? Qu’est-elle devenue ? Que s’est-il réellement passé cette nuit-là ?
La nouvelle enquête du sergent Wyatt Foster et de Tessa Leoni impose une fois de plus Lisa Gardner, grand Prix des lectrices de Elle pour La Maison d’à côté, comme l’un des maîtres du thriller psychologique. En tête sur la liste des best-sellers du New York Times, Le saut de l’ange ne laissera aucun lecteur indemne.
> Spécificités < * Editions: Le Livre de Poche (premières éditions) : Albin Michel * Paru en première éditions le 28/12/2016 * Nombre de pages : 525
Nicole est retrouvée ensanglantée et empestant l’alcool sur une petite route du New Hampshire après une sortie de route. Alors qu’elle ne sait plus comment elle est arrivée à cet endroit, elle se rappelle néanmoins qu’elle était en compagnie de sa fille Vero. Pourtant une fois à l’hôpital, son époux Thomas fait une étrange révélation aux policiers venus l’interroger : ils n’ont jamais eu d’enfant et Vero n’a jamais existé. D’où vient alors à Nicky ces souvenirs d’une fillette de 6 ans? Qui est en réalité Vero? Quelles sont l’origine et les causes de cet accident de voiture entouré de mystères?
Est-ce que j’ai mis trop d’espoirs dans ce thriller psychologique émanant de Lisa Gardner, considérée comme l’une des reines de ce genre littéraire si particulier et que j’affectionne tant? C’est vrai que j’en attendais peut-être beaucoup de cette auteure qui récolte à tour de bras de multiples critiques dithyrambiques lors de chacune de ses publications.
Pourtant, pour ma part, ce fut une déception, qui s’explique majoritairement surtout pour deux raisons.
La première est que j’ai trouvé le livre trop long. J’ai eu toute les peines du monde à tourner les pages, trouvant certains passages beaucoup trop longuets et parfois, superflus pour la trame du récit. Les « briques » comme certains les appellent ne me font pas peur puisqu’au contraire, ce sont généralement vers ceux-là que je me retourne en librairie.
Ensuite, au niveau du style d’écriture, je m’attendais à quelque chose de fluide et coulant où les chapitres allaient facilement défiler. Je ne sais pas si c’est le fait qu’il s’agisse d’un texte traduit mais, contrairement à beaucoup d’autres thrillers américains que j’ai lus, les phrases étaient plus condensées et ne permettaient pas une lecture rapide comme j’ai parfois l’occasion de m’y adonner. Les chapitres sont plus étoffés que ce à quoi je m’attendais dans ce genre de livre. Je trouve que les chapitres courts permettent à l’auteur de faire monter crescendo le suspens. Ce que je n’ai pas retrouvé ici.
Tout n’est pas négatif dans ma lecture pour autant car j’ai aimé le fond de l’histoire. C’est vrai que parfois, cela peut parfois sembler un peu tiré par les cheveux ou alors des éléments m’ont semblé assez prévisibles. Mais pour un thriller psychologique, cela restait dans la veine du récit et ne m’a pas forcément déplu.
Il s’agit ici d’une nouvelle enquête du brigadier Wyatt Foster et de l’inspectrice Tessa Leoni, vous pouvez le lire sans en avoir lu les antérieurs . L’auteure prend le temps d’expliquer certains éléments. Je n’ai pas ressenti de « manque » de ne avoir lu les précédents romans de cette série. Même si ma lecture ne s’est pas aussi passée que je l’espérais, je ne vais pas rester en froid avec cette auteure, surtout que j’ai plusieurs autres de ces livres.
Pour cette chronique, il ne s’agit que de mon humble avis personnel. Comme j’ai déjà pu vous le dire pour les livres qui m’ont moins plu, n’hésitez pas à vous les procurer et à vous faire votre propre avis personnel sur le sujet. Cela sera un plaisir d’échanger avec vous votre point de vue.
Par cette chronique et en la comparant à celle écrite au sujet du livre « Les chiens de Détroit », vous vous douterez assez aisément sur quel livre portera mon premier choix.
N’hésitez pas à me suivre sur Instagram (mon profil : www.instagram.com/cdrju) pour découvrir les prochains thrillers/polars qui concourent au Prix des Lecteurs du Livre de Poche. Je ne manquerai pas à vous les faire découvrir dès leur réception.