Déjà l’an passé, ce livre avait été sélectionné pour un jury auquel je participais (celui de l’Actu Littéraire pour le Grand Prix des Lecteurs). Quand j’ai découvert qu’il faisait également partie de la sélection pour le Prix du Meilleur Polar des Editions Points, je me suis dit : « Et bien, je n’ai pas de bol ! » car je n’avais pas accroché à ce polar. Je persiste et signe pour la seconde fois : ce livre n’est pas fait pour moi.
<Quatrième de couverture>
À Reugny, petit village au cœur des Ardennes, plane depuis cinquante ans le secret de la mort de Rosa Gulingen. La star mondiale de cinéma avait été découverte noyée dans la baignoire de sa chambre à l’Hôtel du Grand Cerf, qui accueillait l’équipe de son prochain film ; du bout des lèvres la police avait conclu à une mort accidentelle. Quand Nicolas Tèque, journaliste parisien désœuvré, décide de remonter le temps pour faire la lumière sur cette affaire, c’est bien logiquement à l’Hôtel du Grand Cerf qu’il pose ses valises. Mais à Reugny, la Faucheuse a repris du service, et dans le registre grandiose : le douanier du coin, haï de tous, est retrouvé somptueusement décapité. Puis tout s’enchaîne très vite : une jeune fille disparaît ; un autre homme est assassiné. N’en jetons plus : l’inspecteur Vertigo Kulbertus, qui s’est fait de l’obésité une spécialité, est dépêché sur place pour remettre de l’ordre dans ce chaos.
– Spécificités – Edition originale : Seuil – ici, aux éditions Points – Pages: 360 – Date de parution: 11/05/2017
Alors que plane toujours le mystère de la mort de la star mondiale, Rosa Gulingen, il y a 50 ans, Nicolas Tèque, journaliste parisien désœuvré est envoyé aux fins fonds des Ardennes franco-belges afin de réaliser un documentaire pour y faire la lumière. C’était sans compter sur la mort du douanier, détesté par tout le village et la venue de l’inspecteur Vertigo Kulbertus pour mener la dernière enquête de sa carrière avant un repos bien mérité selon lui.
Il s’agit avant tout d’un polar rempli d’humour noir. Je suis pourtant une franche partisane de ce type d’humour mais ici, cela m’a fait grincer des dents. L’atmosphère y est burlesque au possible mais c’était trop selon moi et à la longue, c’est devenu pénible dans ma lecture.
Une des originalités est que la trame se passe dans une région souvent délaissée des écrivains faut-il le souligner, les Ardennes franco-belges.
Malgré la bonne description des personnages, je ne m’en suis pas sentie proche et ils ont eu le don de m’hérisser le poil plutôt que de m’y attacher. C’est peut-être pour ça que je n’ai pas eu l’impression de me plonger entièrement dans l’histoire.
Toutefois, de part son originalité, ce livre mérite d’être mis en avant, car il ne rentre pas dans le moule tant attendu de certains polars mais pas de remporter, selon moi, le Prix du Meilleur Polar 2018. Vu que les deux premières lectures n’ont pas été concluantes pour moi : comme on dit, jamais deux sans trois. La troisième fois sera peut-être la bonne mais je préfère laisser du temps avant de réitérer la chose.