> Quatrième de couverture <
Une intrigue en trompe-l’œil.
Peintre, spécialiste du trompe-l’œil mural, Faith a d’abord hésité lorsque la vieille et richissime Mrs Griffin lui a demandé de venir décorer la salle de bal de sa somptueuse demeure, Le Refuge. Cassandra, l’unique fille des Griffin, n’y a-t-elle pas été assassinée quelques années plus tôt ? Sur les conseils de son vieil ami Harry, Faith accepte cependant, d’autant plus que la rétribution prévue est royale. Intriguée par ce crime que la police n’a pu élucider, Faith s’aventure, en entrant au Refuge, dans un univers où le faux-semblant, l’illusion d’optique, le trompe-l’œil n’existent pas seulement sur les murs. Et dont elle est bien loin de maîtriser tous les arcanes..
– Spécificités – Editions : ArchiPoche – Pages: 250 – Date de parution: 22/08/2018
Faith est une artiste peintre, vivant de son art à New York et spécialisée dans les trompes-œil. Alors qu’un très gros contrat lui est confié par Madame Griffin, riche bourgeoise pour la rénovation de sa salle de bal, Faith va se retrouver confrontée aux fantômes du meurtre de Cassandra, fille de la propriétaire, sauvagement assassinée quelques années auparavant. Faith décide de mener une enquête policière afin de ne pas laisser ce crime impuni et enfin retrouver l’assassin de Cassandra aux risques parfois de faire tomber les certitudes et les faux-semblants.
Comme évoqué dans le résumé et dans la quatrième de couverture, Faith doit transformer une ancienne salle de bal au sein de la somptueuse propriété, le Refuge. A la fois menaçant et entouré de mystères, ce lieu tient une place comme un personnage à part entière. Alors que la salle de bal est transformée, on peut imaginer le décor qui prend forme. L’auteure passe du temps à détailler les fresques et travaux qui modifient les lieux. J’ai trouvé que cette demeure occupait une place vraiment particulière au fil du récit.
Un détail intéressant de ce livre est qu’il est paru en premières éditions, fin des années 90. J’ai aimé cette atmosphère un peu « démodée » (attention, pas péjorativement parlant), loin de l’invasion des technologies que nous connaissons à l’heure actuelle. J’ai eu l’impression de me retrouver dans un vieux film des années 60, lorsqu’Alfred Hitchcock (le hasard veut que l’auteure de ce livre porte le même patronyme que ce cinéaste) était au sommet de son art.
Même si j’ai parfois trouvé Faith agaçante car ses réactions sont un peu trop prévisibles et formatées, je ne me suis pas ennuyée à la lecture de ce suspens.
J’ai apprécié cette atmosphère noire particulière du livre où l’accent est mis avant tout sur le psychologique et j’ai passé un bon moment de lecture.
Je remercie les éditions de l’Archipel (Archipoche, en particulier) pour leur confiance.