Merci à Netgalley qui m’a fait découvrir cette maison d’édition que je ne connaissais pas ainsi qu’à « Tohu-Bohu » de m’avoir permis de lire ce roman d’anticipation d’un style tout à fait particulier.
> Quatrième de couverture <
Paru dans le quotidien La Presse de Montréal.
Annonce 592 – 8 /16
Pour mon prochain roman, Le Voile, je cherche deux personnages, un homme et une femme dans la trentaine vivant à Montréal et ayant une raison de se rendre aux chutes du Niagara. En acceptant d’être un des personnages vous acceptez la possibilité de mourir à la fin du livre.
Si vous répondez aux critères énoncés ci-dessus, merci de me contacter par mail : ww@ww.ca
Joshua@beme.com
Destinataire : ww@ww.ca
— Bonjour WW, mon nom est Joshua Lecœur. Etre un personnage dans un roman m’intéresse. J’ai 31 ans. Je suis français. Je vis à Montréal depuis dix ans pour pouvoir rendre visite à mon père qui est interne dans un centre de psychiatrie à Niagara Falls.
WW
— Merci de votre réponse. Vous n’êtes donc pas effrayé par la perspective de mourir à la fin du livre ?
JOSHUA
— Si c’est ma dernière chance de connaitre l’amour, non.
Un roman sur le début de l’Apocalypse. Dans le silence de l’angoisse.
– Spécificités – * Editions : Tohu-Bohu * Paru le 9/03/2018 * Nombre de pages : 171
Grande amatrice des romans d’anticipation (tout comme pour les films et les séries d’ailleurs), en fouinant un peu sur le net, je me suis dit que ce roman était fait pour moi.
Hélas pauvre de moi, je suis passée complètement à côté de ma lecture.
Tout d’abord, je n’arrive pas vraiment à vous résumer clairement l’histoire mais en plus cela vous gâcherait la plus grande partie du livre, vu que la quatrième de couverture risque de vous laisser encore plus dans le flou.
En seulement deux ou trois mots sans trop dévoiler : un voile composé des âmes des millions de voix enregistrées à leur insu s’est abattu sur la terre. Ce voile grandit et assombrit petit à petit la terre, jusqu’à ce cette dernière risque d’être plongée dans une nuit infinie.
Écrit tout du long dans une forme poétique, je m’y suis tout simplement perdue. La présence de multiples personnages et le côté onirique m’ont alors encore plus égarée.
La rédaction de cette chronique fut d’ailleurs très laborieuse pour moi car mon ressenti balance d’un extrême à l’autre. Je ne peux pas dire que je ne l’ai pas aimé mais je pense ne pas l’avoir apprécié à sa juste valeur.
Parce que j’ai beaucoup de respect pour les écrivains et encore plus ceux qui ont le mérite de se faire éditer, je ne souhaite pas faire une chronique assassine parce que je n’ai pas ressenti le coup de cœur. De nombreuses raisons peuvent expliquer cette déception mais peut-être, je ne l’ai tout simplement pas lu au bon moment…
En tout cas, le silence est d’or et seuls ceux qui auront lu le livre, comprendront ce choix de phrase pour terminer cette chronique 😉