Je remercie Netgalley et les éditions Harper Collins France de m’avoir offert la chance de découvrir ce thriller dans le cadre du premier challenge Netgalley France.
> Quatrième de couverture <
Ce matin-là, Audra Kinney avait rassemblé ses dernières forces pour fuir son mari, mis ses enfants dans la voiture, et foncé à travers les paysages accidentés de l’Arizona. Elle se sentait respirer. Enfin.
Mais, par un étrange coup du sort, elle est arrêtée par la police sur une route a priori déserte. Le coffre de la voiture est ouvert. Une cargaison de drogue qu’elle n’avait jamais vue de sa vie, découverte.
Et le cauchemar commence. Car une fois au poste, après avoir été embarquée de force, on s’étonne qu’elle mentionne la présence de ses enfants. Ils auraient disparu ?
La police, et bientôt les médias, parlent d’infanticide : c’est la parole d’Audra contre la leur… jusqu’à ce qu’un privé, Danny Lee, dont l’histoire ressemble à s’y méprendre à la sienne, se décide à forcer les portes de Silver Water.
– Spécificités – * Editions : Harper Collins * Paru le 4/04/2018 * Nombre de pages : 350
Si vous avez des choses prévues à faire, évitez d’ouvrir ce livre car une fois ceci fait, vous ne pourrez plus le lâcher ! Le suspense omniprésent dans ce thriller implique que vous voudrez connaître le fin mot de l’histoire le plus rapidement possible.
Alors qu’Audra Kinney fuit New York et son mari, en voiture avec ses deux enfants, en vue de rejoindre la Californie, elle traverse les paysages désertiques de l’Arizona. C’est lors d’un banal contrôle de police que sa vie va littéralement implosé. La découverte inopportune d’un sachet de drogue dans le coffre de sa voiture par le shérif du comté de Elder va conduire Audra dans un scénario digne de l’enfer pour toute mère de famille. Alors qu’elle est arrêtée et emmenée au commissariat de Silver Water, on lui annonce qu’aucun enfant n’a été vu dans sa voiture au moment de son arrestation. Mais qui croire ?
J’ai littéralement dévoré ce livre en deux jours à peine. Lors de sa lecture, j’ai eu l’impression de me retrouver moi-même dans cette pauvre bourgade de Silver Water, paumée au fin fond de l’Arizona et d’y sentir sa chaleur oppressante.
Alors que la terre entière se retourne contre Audra et la considère comme la pire des mères qui puisse exister, on en ressent ses faiblesses mais surtout sa détermination à prouver qu’elle n’a jamais fait le moindre mal à ses enfants. On se demande alors comment – nous lecteurs – aurions fait face à ce genre de situation.
Au fil de la trame, on alterne entre cette enquête sur la disparition/la mort des enfants avec l’histoire d’Audra une fois qu’elle a rencontré l’homme qui deviendra son futur époux mais aussi son pire ennemi, ses déboires dans l’alcoolisme et la drogue, les relations tendues entre elle et sa belle-mère et enfin son mari pervers narcissique par excellence.
Les chapitres sont courts et l’écriture fait monter le suspense crescendo. Ce livre est selon moi l’exemple même du véritable page-turner.
Il s’agit du huitième livre de l’auteur britannique, Stuart Neville qui a écrit ici sous le pseudonyme de Haylen Beck. Première fois que je lisais un de ses romans, j’avoue que j’ai été complètement séduite. C’est pourquoi je vais d’ailleurs essayer de me fournir ses premiers ouvrages.
Dans l’ordre de leur publication originale (en anglais), voici la bibliographie de Stuart Neville :
– « Les fantômes de Belfast », qui débute la série Jack Lennon [2009]
– « Collusion » (série Jack Lennon) [2010]
– « Ames volées » (série Jack Lennon) [2011]
– « Ratlines » (indépendant de la série) [2013]
– « Le silence pour toujours » (série Jack Lennon) [2014],
– « Those we left behind » (série Jack Lennon – pas encore traduit) [2015]
– « So say the Fallen » (série Jack Lennon – pas encore traduit) [2016]
– « Silver Water » (indépendant de la série et écrit sous le pseudonyme de Haylen Beck) [2017]
Traduits, ils sont publiés aux éditions Payot et Rivages, à l’exception du dernier chez Harper Collins.