> Quatrième de couverture <
Harry et Michel vivent au sous-sol d’un immeuble de luxe dans des conditions sommaires, en tant que gardiens. Dehors, c’est sans doute la guerre nucléaire, personne ne sait. Aucun signe de vie n’est perceptible à l’extérieur mais Harry et Michel surveillent néanmoins l’immeuble avec une discipline militaire : « l’organisation » pour laquelle ils travaillent le leur demande, et ils espèrent obtenir leur mutation dans une villa en récompense de leur vigilance sans faille. Un jour, un cortège de voitures quitte l’immeuble, laissant les deux hommes dans le doute. Reste-t-il encore un habitant à protéger ? Puis un troisième gardien arrive, perturbant définitivement leur existence réglée comme une horloge et marquée jusque-là par l’ennui et l’obéissance aveugle. Le gardien échappe à tous les genres littéraires. La descente aux enfers de deux hommes dans l’atmosphère absurde d’un monde dépersonnalisé nous tient en haleine jusqu’à la dernière page, tout en nous renvoyant à nos interrogations sur la paranoïa et la violence du monde moderne.
Autant j’étais pressée de découvrir ce livre qui m’avait fait de l’œil à la bibliothèque, autant j’ai, hélas, été déçue. Vu les quelques critiques élogieuses que j’avais lues avant de m’y plonger, j’y avais mis beaucoup d’espoirs. Toutefois, ils n’ont pas été comblés….
L’idée de ce livre était vraiment attrayante mais n’a pas été abordé comme je l’espérais. Les mystères (si vous aimez avoir des questions aux questions que vous vous posez, eh bien c’est raté ici) et les non-dits se retrouvent tout au long de la trame. Je dois avouer qu’encore à l’heure actuelle, j’essaie de comprendre quelle était la fin… L’auteur ne clôt pas son livre de manière définitive et laisse le lecteur dans l’interrogation et dans le vent, si je puis dire. Si vous voulez du suspens, fuyez… C’est plutôt l’ennui qui vous guettera.
Si je devais à tout prix tenter de trouver un seul point positif dans ce roman, ç’est que l’auteur se cantonne en de petits chapitres pour faire évoluer (ou tente de le faire) son histoire. Malgré tout, le livre aurait pu – selon moi – faire la moitié des pages vu qu’il n’y a rien ou très peu qui s’y passe.
J’abandonne un livre que j’ai eu envie de délaisser à plusieurs reprises, ce qui est très exceptionnel de ma part! A chaque page, j’espérais un retournement de situation où l’auteur m’aurait alors surprise. Hélas, ce moment n’est jamais arrivé et je me suis ennuyée.
Je laisse le bénéfice du doute à ce livre, peut-être que je ne l’ai pas lu au bon moment, dans les bonnes conditions… A relire donc mais alors dans quelques années….